Aujourd’hui, 17 octobre, nous fêtons le 56e anniversaire de l’Union pour abattre l’impérialisme (U.A.I.) formée par le camarade Kim Il Sung, grand Leader.
Après la fondation de l’U.A.I, la lutte révolutionnaire de notre peuple a pris une nouvelle direction, grâce à quoi notre glorieux Parti a pu former ses racines.
Depuis cinq décades que notre Parti enraciné suit ce chemin glo-rieux de combat, il a accompli des exploits à la gloire de ce siècle; il a grandi et s’est renforcé au point de devenir le puissant parti révolutionnaire monolithique et expérimenté qu’il est aujourd’hui.
Prenant la direction du peuple, notre Parti lui a assuré l’indépen-dance nationale et a mené la révolution démocratique puis la révolution socialiste; par son gigantesque effort de développement du pays, il a totalement changé la physionomie du pays et a érigé un modèle de socialisme qui fait l’admiration du monde entier. Dans sa lutte acharnée contre l’invasion par les impérialistes américains, il a conduit notre peuple de victoire en victoire, sauvegardé dignement la patrie et la révolution.
Grâce à ces exploits immortels accomplis aux yeux de la patrie, du peuple, de ce siècle et de l’histoire, il jouit du soutien total et de la confiance absolue de tous les Coréens.
C’est ainsi qu’aujourd’hui il est plus solide que le roc sur les plans à la fois organisationnel et idéologique, en tant qu’état-major éprouvé de la révolution, entièrement acquis à notre idéologie, toujours confiant en la justesse de sa cause et en la victoire finale, et dirigeant avec éclat l’œuvre de transformation de notre société selon les idées du Juche.
Notre Parti est un parti révolutionnaire qui a derrière lui une longue et glorieuse histoire: son développement a suivi une voie originale.
Le parti de la classe ouvrière est l’état-major de la révolution et l’organisateur de toutes les victoires de celle-ci. Sans sa direction, la classe ouvrière et les masses populaires ne peuvent remporter la lutte révolutionnaire. A la suite des péripéties qui ont marqué le début du mouvement communiste, la révolution coréenne avait besoin d’un parti militant capable d’assurer la victoire en dépit de toutes les épreuves. En prenant la tête de la révolution, le camarade Kim Il Sung répondait donc indubitablement à cet impératif.
Dans les années les plus sombres que vécut notre pays sous la domination des impérialistes japonais, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, qui a pris la direction de la révolution coréenne, a décidé, afin de mener le combat sur une nouvelle voie, d’organiser une avant-garde de révolutionnaires capable de mener la lutte antijaponaise de libération nationale selon un juste programme et avec le support des masses et a fondé, en 1926, l’Union pour abattre l’impérialisme.
La naissance de l’U.A.I. fut un événement historique, elle annonçait le nouveau départ du mouvement communiste coréen et de la révolution coréenne dans son ensemble. Dès lors, le mouvement communiste et le mouvement de libération nationale en Corée ont rompu avec la vieille génération devenue servile envers les grandes puissances et atteinte de dogmatisme et sont entrés dans une époque nouvelle où ils pouvaient progresser suivant le principe d’indépendance. La création de l’U.A.I. a été le point de départ de la lutte pour la fondation de notre parti révolutionnaire de type original, différent de son précurseur. Le programme de l’U.A.I. a été le fondement de celui qu’a adopté notre Parti, et le principe d’indépendance défini par l’Union devait présider à l’édification et à l’activité de ce dernier. La nouvelle génération de communistes formée par l’U.A.I. a été l’ossature de l’organisation définitive qui a pris forme ultérieurement. Ainsi, on peut dire que le Parti est bien né de l’U.A.I.
La lutte que l’U.A.I. a engagée en vue de créer un parti révolutionnaire a fait un grand pas en avant lorsque le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a fondé l’Union de la jeunesse communiste coréenne. Il ne s’agissait pas d’une simple organisation de jeunes: c’était déjà une avant-garde révolutionnaire ayant pour mission de frayer le chemin à la révolution coréenne et devant coordonner les différentes organisations antijaponaises de masse existantes, alors que la nouvelle génération de communistes faisait son apparition.
En formant l’Union pour abattre l’impérialisme et l’Union de la jeunesse communiste coréenne, en prenant ainsi les rênes de la révolution, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a comblé les lacunes du premier mouvement communiste, formé une nouvelle et nombreuse génération de communistes et préparé le terrain pour la fondation d’un parti révolutionnaire coréen.
A la Conférence de Kalun, en 1930, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a dégagé la ligne indépendante de la révolution coréenne et a montré la voie originale à suivre pour fonder un parti révolutionnaire.
L’essentiel de cette orientation consistait à créer le parti en toute indépendance.
Le principe d’indépendance est l’essence même du mouvement communiste. Celui-ci est une lutte pour émanciper les masses popu-laires dans tous les pays, lutte qui incombe aux communistes et aux peuples en général. C’est aux communistes eux-mêmes qu’il appar-tient de fonder, dans chaque pays, le parti de la classe ouvrière.
Fonder le parti en toute indépendance était compatible aussi avec le mouvement communiste international qui, lui, était parvenu à une nouvelle phase de son évolution. En effet, comme la lutte révolutionnaire de la classe ouvrière et des autres groupes de masse à travers le monde gagnait en ampleur, revêtant des formes variées, la révolution ne pouvait être menée efficacement, au niveau national, que si ses protagonistes faisaient preuve d’un sens aigu de leurs responsabilités et d’esprit d’indépendance. La même chose s’appliquait à la tâche de fondation du parti.
Un autre aspect important de l’orientation définie à la Conférence de Kalun concernant la fondation du parti a été de commencer par constituer, étendre et renforcer les organisations de base et d’associer la préparation de la fondation du parti à la lutte antijaponaise en cours.
Jusque-là, les partis révolutionnaires de la classe ouvrière étaient nés, la plupart du temps, de l’union des différents groupements communistes ou de la scission de partis sociaux-démocrates. Toutefois, ces méthodes étaient inacceptables pour notre pays où, à l’époque dont nous parlons, ceux qui prétendaient être communistes n’étaient le plus souvent que des fractionnistes asservis qui passaient leur temps à se quereller, escomptant l’intervention de forces extérieures, ce qui, d’ailleurs, était à l’origine de la dissolution du parti existant. Il était donc absolument hors de question de créer un parti révolutionnaire, «reconstitué» à partir du parti dissous ou en faisant appel à l’ancienne génération caractérisée par le fractionnisme et la servilité envers les grandes puissances.
Pour fonder un parti révolutionnaire, il fallait définitivement renoncer à l’ancien parti et à la génération passée, former une nouvelle vague de communistes, unis par une seule pensée et une seule volonté, et resserrer les liens avec les masses. Il fallait, avant tout, établir les organisations de base du futur parti et constamment les élargir et les consolider: c’était la condition pour former rapidement, parmi les ouvriers et les paysans, une nouvelle génération de communistes auxquels elles permettraient de militer, d’acquérir un enseignement idéologique et une formation au combat, et dont elles assureraient l’unité de pensée, de volonté et d’action et l’intégrité, grâce à quoi le parti créé aurait une solide base sociale. De la même façon, ce n’était qu’en joignant étroitement les efforts pour la fondation du parti avec ceux de la lutte contre l’impérialisme japonais qu’il était possible d’aguerrir et de tester le futur noyau communiste et d’en faire une puissante troupe de combat.
L’orientation définie à la Conférence de Kalun pour la fondation d’un parti reflétait donc, de façon probante, à la fois les exigences du mouvement communiste international et les réalités de notre pays.
Après cette conférence, on œuvra énergiquement pour mettre en place les organisations du futur parti, suivant l’orientation tracée par le camarade Kim Il Sung, grand Leader.
Au début du mois de juillet 1930, le camarade Kim Il Sung créa, à Kalun, la première organisation du futur parti, formée de commu-nistes de dernière génération. C’était la première organisation de notre Parti ayant pour maîtresse idéologie les idées du Juche, c’était le début glorieux de notre Parti.
C’est à partir de ce fondement initial que le camarade Kim Il Sung a pu étendre le réseau du futur parti à d’autres régions.
Au début du mois d’octobre 1930, sous la direction et l’action dynamiques du grand Leader, les éléments-pivots de l’organisation révolutionnaire basée à Onsong ont aussi formé une organisation, et, bientôt, d’autres organisations de base du parti étaient créées en grand nombre dans l’armée, dans la région de la Mandchourie de l’Est au bord du fleuve Tuman et dans les parages de la frontière septentrionale.
Simultanément à l’extension et au renforcement des organisations de base du parti, on a fait progresser à vive allure la mise en place d’un système destiné à les diriger de façon unifiée. Ainsi, des organes directeurs ont été implantés, des comités de district jusqu’aux cellules de village; au sein de l’Armée de guérilla populaire antijaponaise, des comités du parti ont été organisés au niveau des régiments, des cellules et des sous-cellules, au niveau des compagnies et des sections respectivement.
Il faut noter, surtout, qu’avec la réorganisation, en 1934, de l’Armée de guérilla populaire antijaponaise en Armée révolutionnaire populaire coréenne un comité du parti y a été constitué à la suite des mesures décisives prises en vue d’assurer le contrôle et la direction des organisations du parti à tous les échelons au sein des unités et même au niveau local.
La création du comité du parti de l’Armée révolutionnaire popu-laire coréenne a été un événement pour le mouvement communiste coréen et l’édification de notre Parti. En effet, cette mesure a permis d’instaurer un système unique pour la direction de toutes les organisations du parti, d’intensifier la Lutte armée antijaponaise et de développer encore davantage les organisations du parti du fait que l’on pouvait, dès lors, compter sur des forces révolutionnaires indépendantes bien organisées.
Profitant des succès remportés dans le courant de la première moitié des années 1930, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a réussi dans les années qui suivirent, selon le projet qu’il avait conçu lui-même, à étendre considérablement les organisations du parti à l’intérieur du pays, à donner forme à l’union nationale sous le drapeau de la lutte antijaponaise, à établir un système unique et cohérent de contrôle de toutes les organisations du parti et à assurer, de manière parfaite, la direction globale de la révolution coréenne par le parti. A cet égard, d’ailleurs, la Conférence des cadres militaires et politiques de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne qui s’est tenue à Nanhutou en février 1936, a eu un impact historique.
Au cours de cette conférence, le camarade Kim Il Sung a dressé le bilan du travail de mise en place des organisations du parti au cours de la première moitié des années 1930; il a défini l’orientation à suivre pour activer cette œuvre à l’échelle nationale et jeter, par là même, de solides bases organisationnelles et idéologiques propres à permettre, dès que l’occasion favorable se présenterait, la proclamation de la création d’un parti.
C’est dans cette optique que le grand Leader a renforcé les organisations du parti, à tous les échelons, au sein de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne, d’une part, et qu’il les a fait se développer en Corée et dans les régions mandchoues à la population coréenne, d’autre part. Afin de mieux diriger les organisations du parti en Corée et en Mandchourie, il a institué le Comité d’action du parti à l’intérieur du pays, le comité du parti du district de Changbai et le comité d’action du parti de la Mandchourie de l’Est. Ainsi, les organisations du parti se sont rapidement étendues aux vastes régions de la Mandchourie et à celle de la frontière septentrionale de notre pays, et un système cohérent de contrôle a été instauré.
Le développement des organisations du parti à l’échelle nationale et l’institution d’un système de contrôle unique supervisant ces structures, du comité du parti de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne aux organisations locales du parti, ont permis au camarade Kim Il Sung, grand Leader, de prendre fermement la direction de toutes les organisations du parti ainsi que celle de l’ensemble du mouvement révolutionnaire de notre pays.
En mai 1936, l’Association pour la restauration de la patrie a été fondée. Cet événement historique permettait de regrouper étroitement les masses populaires de toutes les couches sociales, et plus spécialement les ouvriers et les paysans, autour du grand Leader qu’était le camarade Kim Il Sung et de consolider l’assise populaire du parti. L’Association pour la restauration de la patrie était une organisation du front uni national antijaponais dirigée par le parti. Les organisations du parti et les communistes ont rassemblé de larges masses populaires au sein de cette association et les ont entraînées énergiquement à la lutte pour la cause de la révolution coréenne selon la ligne indépendante qui avait été tracée. La fondation et la croissance rapide de cette association ont permis de former un plus grand nombre de communistes et de cimenter la base de masse du parti, dont l’action a atteint progressivement toutes les couches sociales.
En résumé, c’est donc au temps de la Lutte révolutionnaire antijaponaise que notre Parti s’est structuré, pénétrant d’abord l’Armée révolutionnaire populaire coréenne, puis de vastes régions à l’intérieur et à l’extérieur du pays, reliant de manière organisée toutes ces branches au Quartier général de la révolution coréenne, d’où le Leader pouvait, sans encombre, superviser l’ensemble des activités révolutionnaires.
Pour diriger le mouvement révolutionnaire, il est essentiel que le parti effectue une analyse scientifique de la situation qui prévaut, définisse la politique à suivre et élabore une stratégie et une tactique pertinentes en vue de mener le peuple sur la bonne voie de la lutte.
C’est le leader qui définit la politique du parti, qui doit l’adopter après examen. Le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a créé les immortelles idées du Juche qu’il a appliquées pour définir à chaque étape de la lutte révolutionnaire, à des conférences de cadres du parti et de l’Union de la jeunesse communiste et de chefs militaires et politiques, la juste ligne, la meilleure stratégie et la bonne tactique à imposer pour la cause de la révolution coréenne. Grâce à cette démarche, on est parvenu, partant des idées du Juche, à une unité de pensée, de volonté et d’action dans les rangs des révolutionnaires, les communistes et le peuple coréen en général n’ont jamais manqué de guide pour braver les difficultés rencontrées et combattre. En effet, à l’époque, la situation voulait que la volonté du parti soit représentée par les réunions de cadres du parti et de l’Union de la jeunesse communiste et celles des cadres militaires et politiques, en tant qu’outil de direction du parti.
Pour diriger le mouvement révolutionnaire, il faut en outre que le parti resserre les liens du sang avec les masses et mobilise celles-ci afin qu’elles suivent la ligne définie par le leader.
La lutte armée constituait, à l’époque, le courant principal de la révolution coréenne, et le but essentiel du parti était donc de la conduire à la victoire, ce à quoi s’appliquait sa direction. Les organisations du parti établies au sein de l’Armée révolutionnaire populaire coréenne veillaient à rallier tous leurs membres et les partisans autour du Leader, à leur expliquer et à leur inculquer la ligne révolutionnaire stratégique proposée par celui-ci et à les amener à l’appliquer à la lettre. Par ailleurs, les organisations du parti établies dans différentes régions à l’intérieur et à l’extérieur du pays ont ancré leurs racines dans les couches populaires, jouant un rôle admirable d’éducateur et d’organisateur, afin d’entraîner tous les secteurs de la population dans la lutte antijaponaise, et principalement les ouvriers, les paysans et les étudiants.
Les organisations du parti dont disposaient les communistes et le peuple coréen en général pour mener combat permirent à ceux-ci de donner une impulsion continuelle à la lutte antijaponaise de libération nationale et de hâter son triomphe final en dépit de difficultés inouïes.
Fort de ses réalisations et expériences personnelles dans l’organisation d’un parti, en pleine Lutte révolutionnaire antijaponaise, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, ne tarda pas, dès la Libération, à organiser le parti partout dans le pays et à créer, le 10 octobre 1945, le Comité organisationnel central du Parti Communiste de Corée du Nord. Cet événement historique couronnait les longs efforts déployés sous la direction du grand Leader. Depuis, notre Parti répand sa lumière éblouissante sur toute la planète; c’est un parti révolutionnaire de la classe ouvrière se guidant sur les idées du Juche. Sous l’égide de ce parti, notre peuple pouvait se lancer avec assurance dans l’édification d’une société nouvelle.
Après la Libération, notre Parti qui avait pris le pouvoir entra dans une nouvelle phase de son développement.
L’édification du Parti, parti au pouvoir, suivit un processus où ses rangs ont grossi, d’une part, et se sont raffermis organisationnellement et idéologiquement, d’autre part. A cet égard, d’ailleurs, il était primordial pour le Parti de devenir, au plus vite, un parti de masse. Seul un tel parti, enraciné dans les masses laborieuses, était en mesure de mobiliser toutes les couches sociales et de diriger tous les secteurs d’activité: politique, économique et culturelle, en vue de donner une forte impulsion à l’œuvre d’édification d’une patrie nouvelle.
Comprenant bien la situation prévalant à l’époque et les impératifs légitimes du développement de notre Parti, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a défini la ligne organisationnelle origi-nale consistant à en faire un parti de masse; il a fusionné le Parti Communiste avec un autre parti de travailleurs de manière à fonder un parti unifié des masses laborieuses.
La transformation du Parti Communiste en parti de masse, conformément aux conditions des temps, était l’impératif pressant du développement de notre Parti et de la marche de notre révolution. Dans les conditions déterminées par le rôle de protagoniste de l’histoire des masses populaires, toute révolution implique la participation massive de paysans et de travailleurs intellectuels, autant que celle des ouvriers, son succès et le développement du pays voulant que le parti au pouvoir représentant la classe ouvrière unisse ouvriers, paysans et travailleurs intellectuels pour que ces groupes soient orientés de façon unifiée. Leur rôle efficace dans la révolution et le développement du pays était un problème stratégique d’autant plus délicat que notre pays avait été longtemps colonisé et sortait à peine d’un régime semi-féodal. Après la Libération, au fur et à mesure que le Parti Communiste se renforçait sur les plans organisationnel et idéologique et que la révolution progressait, il était temps de transformer ce parti en un parti unifié rassemblant tous les travailleurs du pays pour canaliser leur force. Notre Parti a fusionné, au bon moment, avec un autre parti de travailleurs et a absorbé de nombreux éléments d’avant-garde parmi les ouvriers, les paysans et les travailleurs intellectuels. Ainsi, il assurait l’unité parfaite des masses laborieuses, resserrait ses liens avec elles et mobilisait toutes les couches sociales afin de promouvoir, heureusement, la révolution et l’édification de la patrie.
Pour que notre Parti devienne un parti de masse, il importait que le grossissement rapide de ses rangs soit suivi par une amélioration qualitative.
Le 2e Congrès du Parti qui s’est tenu en mars 1948 a défini la tâche de consolider qualitativement le Parti, condition essentielle de l’édification d’un parti de masse; le Congrès a énoncé toutes les tâches nécessaires à la réalisation d’un tel objectif, notamment celles consistant à renforcer les cellules du Parti, à améliorer le travail idéologique de ce dernier et à assurer son unité organisationnelle et idéologique. La lutte lancée pour appliquer la politique du Parti définie lors du 2e Congrès, concernant la consolidation du Parti, a entraîné un progrès dans le travail organisationnel et idéologique et la conversion de toutes les cellules en organisations combatives pleines de vitalité, ainsi qu’une élévation sensible du degré de préparation des membres et des cadres. Ainsi, on a pu voir un raffermissement des rangs du Parti, sa cohésion et son unité ont été renforcées, et sa capacité de combat de même que sa fonction dirigeante ont été accrues.
Les années 1950 ont été une période historique d’une portée remarquable en ce qui concerne le renforcement et le développement de notre Parti, parti unique en son genre.
La guerre de Libération de la patrie contre les impérialistes amé-ricains agresseurs fut une rude épreuve pour notre Parti. Pour gagner cette guerre, il fallut de nouveau renforcer le Parti sur les plans organisationnel et idéologique et unir plus étroitement encore le peuple entier autour de cette organisation.
Malgré l’âpreté de la guerre, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a convoqué les 3e, 4e et 5e sessions plénières du Comité central du Parti et a veillé à rectifier à temps les déviations et les erreurs apparues au niveau de l’édification ou de l’activité du Parti, et à renforcer celui-ci sur les plans organisationnel et idéologique. A l’occasion de la 3e Session plénière du Comité central du Parti, les cas d’indiscipline constatés au moment du Repli temporaire de l’armée ont été surmontés, et une discipline révolutionnaire a été établie au sein du Parti; la 4e Session plénière du Comité central du Parti a permis de mettre un terme aux déviations de gauche rendues évidentes par le travail organisationnel, de même que d’accroître les effectifs du Parti. Notons surtout qu’au cours de la 5e Session plénière de son Comité central, notre Parti a encouragé toutes ses organisations en général, et tous ses membres en particulier, à œuvrer de manière à raffermir leur esprit de parti, à renforcer l’unité et la cohésion pour prévenir tout fractionnisme, et à s’en tenir à l’identité nationale dite Juche dans son travail idéologique. Le Parti s’en est trouvé consolidé et renforcé.
Notre Parti, ayant pris à temps, comme on l’a vu, des mesures propres à renforcer ses organisations, a pu vaincre toutes les épreuves et assurer fermement notre victoire à l’issue de la guerre de Libération de la patrie.
L’après-guerre s’est caractérisé tout particulièrement par l’instauration du Juche par notre Parti et l’affermissement de l’unité et de la cohésion de celui-ci.
Malgré notre victoire dans la guerre de Libération de la patrie et le rétablissement rapide de l’économie nationale qui a suivi, nous étions encore confrontés à une situation difficile. De surcroît, les fractionnistes qui étaient restés au sein du Parti et qui étaient partisans du révisionnisme lancèrent un défi au Parti. Cette situation exigeait que nous brandissions vivement le drapeau du Juche et que nous renforcions à nouveau le Parti sur les plans organisationnel et idéologique.
En avril 1956, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a convoqué le 3e Congrès du Parti au cours duquel il a proposé au secteur responsable de l’édification du Parti un programme susceptible de permettre de sauvegarder l’unité et la cohésion contre le fractionnisme et d’améliorer le travail d’organisation et idéologique du Parti. Lors de la Session plénière d’août 1956 du Comité central du Parti, il a orienté avec clairvoyance la campagne de dénonciation des fractionnistes antiparti et contre-révolutionnaires qui défiaient le Parti. Tous les membres du Parti ainsi que tous les autres travailleurs, y compris les anciens combattants de la révolution antijaponaise, infiniment fidèles au camarade Kim Il Sung, respecté Leader, ont catégoriquement riposté aux complots des fractionnistes et ont fermement défendu le Parti et le Leader. Le 3e Congrès de notre Parti et la Session plénière d’août 1956 du Comité central, qui ont porté bien haut la bannière du Juche et celle de l’unité et de la cohésion à l’intérieur du Parti contre le fractionnisme et le révisionnisme, de même que toutes les autres tendances idéologiques antiparti ou contre-révolutionnaires, ont été un moment historique pour raffermir et développer le Parti. Ces assemblées ont servi à raffermir le Juche dans le travail du Parti, à renforcer encore davantage l’unité et la cohésion de celui-ci. Ayant ainsi riposté à temps au fractionnisme et au révisionnisme, raffermi le Juche et sauvegardé son unité et sa cohésion, notre Parti a pu brandir le drapeau de la révolution sans se laisser ébranler au milieu d’une situation nationale et internationale complexe et continuer à renforcer son organisation et son idéologie.
Dans les années 1960, notre Parti a atteint un stade supérieur dans son développement.
Grâce aux solides bases qui avaient été jetées, le socialisme — régime d’avant-garde — a établi une domination exclusive et a per-mis d’instaurer les assises d’une économie nationale indépendante, changeant ainsi radicalement les conditions socio-économiques dans lesquelles opérait notre Parti. La lutte opiniâtre que nous avions alors menée contre les fractionnistes antiparti et contre les séquelles de leur idéologie a changé le cours de l’histoire dans la mesure où elle a mené à la disparition totale d’un fractionnisme qui nous avait tant nui auparavant et a abouti à l’unité du mouvement communiste coréen. Cela montrait que notre Parti était entré dans une étape nouvelle dans son évolution.
Lors du 4e Congrès du Parti qui a été convoqué à cette époque de notre histoire, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, a présenté son programme, à savoir renforcer toujours plus l’organisation et l’idéologie du Parti et accroître son rôle dirigeant. Il a insisté plus particulièrement sur la nécessité, pour tous les membres et toutes les organisations du Parti, de préserver l’unité de pensée et de volonté à l’abri de toute souillure révisionniste ou fractionniste, de tout régionalisme ou de tout népotisme; sur la nécessité de penser et d’agir de la même manière et de partager le même sort que le Comité central, même dans l’adversité, et de lutter à ses côtés jusqu’au bout pour la même cause. En réalisant ce programme assigné lors du 4e Congrès, le Parti a donc raffermi son unité et sa cohésion et accru son rôle dirigeant; des progrès considérables ont été faits au niveau de la méthodologie et du style de travail de même que dans le domaine de l’éducation et de la transformation des masses rassemblées autour du Parti. Notons qu’à l’occasion de la 15e Session plénière de son 4e Comité central qui s’est tenue en mai 1967 le Parti a fait prendre un tournant décisif à son œuvre d’implantation d’une idéologie exclusive.
Dans le courant des années 1970, le développement de notre Parti a pris un nouvel élan.
Le 5e Congrès du Parti, en novembre 1970, a défini comme tâche globale au niveau du travail du Parti d’implanter une idéologie unique en son sein et de renforcer, sur cette base, son unité et sa cohésion internes, définissant par ailleurs le programme suivant: mettre tout en œuvre pour former l’homme, car c’est l’essentiel du travail du Parti. C’est par l’accomplissement réussi de cette tâche globale, en effet, que les bases organisationnelles et idéologiques nécessaires pour développer constamment et achever notre œuvre révolutionnaire, en la continuant d’une génération à l’autre, ont pu être consolidées.
En effet, l’œuvre d’un parti doit se poursuivre de génération en génération, et celui-ci doit conserver intact son caractère révolutionnaire, gardant toujours en vue le succès de sa mission. Pour que le parti de la classe ouvrière préserve son caractère révolutionnaire d’une génération à l’autre et remplisse sa mission glorieuse jusqu’au bout, il faut procéder avec prévoyance pour rester fort, c’est-à-dire pour raffermir ses bases organisationnelles et idéologiques.
Notre Parti, anticipant son avenir et celui de la révolution, s’est fixé comme orientation stratégique de transformer la société entière conformément aux idées du Juche; il s’est donc attaché, avec zèle, à accélérer la transformation du Parti par les idées du Juche, ce qui constituait une condition préalable à l’œuvre génératrice qu’il envi-sageait pour la société.
Cette transformation est une étape nouvelle et supérieure dans l’instauration de l’idéologie unique du Parti. La fidélité sans borne au Parti et au Leader a été proclamée qualité essentielle de chacun des membres, et toutes les activités du Parti ont été subordonnées à ce travail d’enracinement idéologique, de manière à faire trôner son idéologie unique — les idées du Juche — et à raffermir, par là même, l’unité de pensée et de volonté dans ses rangs. Le Parti s’est intéressé surtout à la formation de son ossature révolutionnaire. Il a consolidé le personnel d’encadrement en prenant comme principal critère de confiance la fidélité au Parti et au Leader et en prenant en compte tous les groupes d’âge, des anciens aux plus jeunes. Il a raffermi l’esprit de parti des cadres et des autres membres en réformant leur conception de l’organisation et en régularisant et contrôlant leur activité militante. La lutte pour appliquer l’orientation du Parti a consisté à révolutionner la formation du personnel d’encadrement, ainsi qu’à préparer tous les membres à assumer potentiellement le rôle de cadre, ce, par l’amélioration du niveau d’éducation politique et technique, ce qui a entraîné l’amélioration de la formation des cadres et des autres membres du Parti et la consolidation de son ossature dans l’optique de l’achèvement définitif de notre œuvre révolutionnaire.
Notre Parti a réussi à associer intimement le renforcement de son travail d’instauration de son idéologie unique et de consolidation de son personnel d’encadrement et de ses autres membres à la fondation d’un nouveau système de travail révolutionnaire. Ce système prévoit la communication immédiate de toutes les instructions du camarade Kim Il Sung, grand Leader, et des directives du Parti à toutes les structures, jusqu’à la base, et appelle une réaction parfaitement coordonnée et centralisée, afin que toutes les organisations du Parti et tous les membres agissent comme un seul homme, défendent et appliquent strictement et inconditionnellement sa politique. Une nouvelle impulsion a ainsi été imprimée au travail et aux activités du Parti.
Les succès remportés par notre Parti dans les années 1970 en matière de son édification et dans ses activités ont jeté de nouvelles bases, plus solides, à partir desquelles il peut et pourra militer pour un objectif encore plus grand. Le 6e Congrès du Parti, réuni au début des années 1980, a défini un nouveau et plus grandiose programme de lutte pour la transformation de toute la société par les idées du Juche; il a précisé les tâches incombant au Parti dans le domaine de sa propre édification, tâches exaltantes consistant à prendre invariablement pour ligne fondamentale l’instauration d’une idéologie unique dans tout le Parti, à former continuellement les rangs du Parti, les rangs des révolutionnaires, à continuer et à développer brillamment les traditions révolutionnaires et à renforcer la direction de la révolution et du développement du pays par le Parti. Notre Parti était donc arrivé à un stade nouveau et supérieur de son évolution en tant que grand parti qui impose les idées du Juche à toute la société et qui a mis la transformation de cette dernière par ces idées au premier plan de son œuvre.
Elevant toujours plus haut le drapeau du Juche, notre Parti a parcouru un chemin glorieux, et la lutte glorieuse qu’il a dû mener l’a aguerri et perfectionné encore davantage.
En dirigeant la lutte révolutionnaire et le développement du pays, notre Parti a invariablement trouvé la clé de toutes ses victoires dans sa consolidation organisationnelle et idéologique, à laquelle il a su veiller en priorité, déjouant ainsi les complots de l’ennemi posté à l’intérieur comme à l’extérieur et consolidant continuellement les rangs des révolutionnaires afin de mener la révolution et le développement du pays à d’éclatantes victoires en dépit des multiples difficultés et épreuves rencontrées.
Le mouvement communiste coréen, qui, sous le drapeau de l’U.A.I., s’était donné pour tâche de frayer un chemin à la révolution, est arrivé aujourd’hui à un stade très élevé de son développement. Mettant au premier plan de son œuvre la transformation de toute la société par les idées du Juche, il lutte énergiquement pour mener la révolution à sa victoire finale. Notre Parti qui organise et dirige le peuple dans cette grande lutte s’est agrandi et s’est renforcé au point de devenir une troupe invincible sur les plans idéologique et organisationnel, dont le destin est plus que jamais lié à celui des masses. Aujourd’hui, nos bases idéologiques et organisationnelles sont suffisamment solides pour garantir le caractère impérissable de notre Parti révolutionnaire totalement acquis aux idées du Juche; son système de direction est assez fort pour pouvoir assurer, de manière brillante, la continuité et le développement de notre œuvre révolutionnaire. Cela veut dire que l’achèvement définitif de l’œuvre révolutionnaire entreprise par le grand Leader, le camarade Kim Il Sung, est fermement garanti.
Notre Parti qui s’est développé selon une ligne originale depuis que ses racines avaient été implantées avec la création de l’U.A.I. est un parti de type nouveau au service de la classe ouvrière.
C’est un parti révolutionnaire inspiré par les idées du Juche qu’il prend pour guide; il exprime son esprit révolutionnaire en toute indépendance et de manière créative, agissant dans l’intérêt du peuple en tenant compte des réalités de son pays. Puisqu’ayant adopté les idées du Juche comme fer de lance immuable et les ayant incorporées à tous les domaines de son édification et de ses activités, notre Parti, révolutionnaire, a pu se développer et se renforcer jusqu’à devenir invincible.
En effet, pour un parti de la classe ouvrière, l’implantation des idées du Juche est l’exigence sine qua non découlant de son caractère et de sa mission. Un tel parti est une organisation politique dirigeante qui lutte contre toute forme de domination et d’asservissement humains, pour l’émancipation des masses populaires; aussi doit-il s’imprégner des idées du Juche. Si le parti hurle avec les loups, il finira par s’autodétruire et par faire échouer la révolution. Seul un parti qui agit en toute indépendance, avec ses propres convictions, pourra gagner de la puissance et rester uni sur la base de son idéologie directrice, et il pourra jouir du soutien et de la confiance des masses populaires du pays et donner une forte impulsion à la révolution et au développement du pays, parce que leur force ainsi canalisée sera rendue inépuisable.
Ce qui compte pour le parti de la classe ouvrière en ce qui concerne son imprégnation des idées du Juche, c’est d’extirper la servilité envers les grandes puissances et le dogmatisme. Surtout dans notre pays, l’implantation du Juche était une étape vitale pour le Parti et la révolution, parce que la servilité et le dogmatisme avaient porté un grand préjudice au mouvement communiste. A l’époque de la révolution démocratique, de la révolution socialiste et de l’édification du socialisme après la Libération, comme au cours de la lutte antijaponaise de libération nationale, les communistes coréens ont combattu avec persévérance contre la servilité et le dogmatisme, pour instaurer le Juche, pour renforcer et développer le Parti et faire progresser la lutte révolutionnaire.
A l’époque de la Lutte révolutionnaire antijaponaise, les éléments inféodés aux grandes puissances ont cherché à obtenir l’approbation d’un tiers pour créer un parti et accéder à l’indépendance nationale, ce qui a causé un grave préjudice au développement du mouvement communiste dans notre pays. Le mal fait par la servilité et le dogmatisme s’est révélé particulièrement désastreux après la Libération, surtout pendant la guerre de Libération de la patrie, et leurs effets sont devenus intolérables au fur et à mesure que la révolution socialiste et l’édification du socialisme s’intensifiaient.
Le camarade Kim Il Sung, grand Leader, qui avait combattu la servilité et le dogmatisme déjà au temps de la Lutte révolutionnaire antijaponaise, a veillé avec clairvoyance à implanter le Juche d’autant plus fermement que la révolution et le développement du pays gagnaient en profondeur. Conformément, donc, aux orientations révolutionnaires définies par lui à ce sujet, notre Parti a lancé une grande campagne idéologique contre la servilité et le dogmatisme pour déraciner ces tares de la mentalité des gens, d’une part, et, d’autre part, pour les imprégner des grandes idées du Juche et de sa politique, dans laquelle il prévoyait la concrétisation de ces dernières, amenant ainsi chacun à aborder tout problème d’un point de vue Juche et à le résoudre soi-même. En luttant pour instaurer les idées du Juche, l’activité idéologique des membres du Parti et des autres travailleurs prit une nouvelle forme, et l’unité et la cohésion du Parti n’en furent que plus raffermies; depuis, la révolution et le développement du pays ont connu un essor incessant.
Actuellement, sous le mot d’ordre «transformation de tout le Parti par les idées du Juche», notre Parti lutte plus que jamais pour que son édification et ses activités se déroulent sous l’empreinte du Juche et pour que ce déroulement l’amène à être tout à fait digne d’un parti révolutionnaire acquis à ces idées.
Notre Parti est un parti révolutionnaire invincible qui est uniformément imprégné d’une idéologie unique.
L’implantation d’une idéologie unique au sein du Parti est la ligne fondamentale qui régit son édification. L’unicité de l’idéologie et du leadership est une exigence intrinsèque d’un parti de la classe ouvrière. Or, cette unicité est possible grâce à l’implantation en lui d’une idéologie unique. Son implantation permet au parti d’imprégner tous ses rangs des idées émanant du leader et de devenir un organisme vivant, pour ainsi dire, respirant et agissant avec son leader, dans la même pensée et la même volonté que lui.
Pour assurer l’unicité d’idéologie du parti, il est important d’imprégner tous les adhérents des idées du leader.
Le leader est bien l’incarnation de la volonté organisée de tout le parti, et ses idées sont précisément l’idéologie maîtresse qui le dirige. L’unicité d’idéologie d’un parti ne peut être atteinte que si l’on part sur la base des idées du leader.
En ce qui concerne notre Parti, il s’est défini comme la tâche essentielle de promouvoir une activité idéologique centrée sur l’éducation selon son idéologie unique, et ce travail est si bien dirigé que cette idéologie règne actuellement dans ses rangs. Tous ses membres sont imprégnés des idées du Juche qui résument les idées révolutionnaires de leur Leader: ils pensent et agissent en fonction des exigences de ces idées.
Pour mettre sur pied un système idéologique unique au sein du parti, il faut aussi assurer l’unicité de commandement du leader.
Le leader est à la tête du parti, et les directives de ce dernier se confondent avec celles du premier. Notre Parti a établi un système infaillible selon lequel toutes ses organisations et tous ses membres agissent comme un seul homme sous la direction unique du camarade Kim Il Sung, grand Leader, défendant et appliquant sa politique dans l’obéissance totale et inconditionnelle.
Ayant donc solidement implanté son idéologie unique, notre Parti a grandi considérablement en puissance et a mené la révolution et le développement du pays droit à la victoire, venant à bout de toutes les difficultés et de toutes les épreuves.
Encore reste-t-il à approfondir cette œuvre d’implantation idéologique en fonction de la progression de la révolution, faute de quoi le Parti cessera de se développer, et la révolution d’avancer. Tout le processus de création, de développement et de renforcement de notre Parti est le résultat de la poursuite constante de ce but. Pour se conformer aux exigences de la révolution nées de la situation des années 1970, alors qu’il avait mis la transformation de toute la société par les idées du Juche au premier plan de son œuvre, le Parti a confirmé ses principes d’implantation d’une idéologie unique et a approfondi ce travail encore davantage. Il a regroupé encore plus étroitement ses rangs autour du grand camarade Kim Il Sung pour se renforcer et devenir ce qu’il est aujourd’hui: une unité de fidèles fondant sa propre volonté dans celle du Parti et du Leader et pensant et agissant au nom de ceux-ci. Les communistes coréens ont remporté là une victoire des plus éblouissantes dans leur lutte de longue haleine pour l’édification du Parti.
Notre Parti est un parti puissant qui est arrivé à une unité et à une cohésion parfaites, solidement ancrées dans les idées du Juche.
L’unité et la cohésion des rangs du Parti sont la source de sa force dans la révolution. Un parti uni et faisant bloc est invincible, et l’unité et la cohésion sont inestimables pour l’édification du parti de la classe ouvrière.
L’unité et la cohésion du parti se réalisent à travers la lutte. La lutte contre les courants antiparti est, par essence, le reflet de la lutte des classes que mène le parti. Si les courants antiparti et les éléments hétérogènes ne sont pas combattus avec résolution et intransigeance, il est impossible d’assurer l’unité et la pureté des rangs du parti. C’est pourquoi, notre Parti n’a cessé de renforcer l’unité et la cohésion dans ses rangs, s’opposant à toutes sortes d’éléments hétérogènes et de courants d’idées antiparti, et notamment au fractionnisme.
Le fractionnisme fut notre première cible dans la lutte pour l’unité et la cohésion à l’intérieur du Parti. Au temps de la Lutte révolutionnaire antijaponaise, le fractionnisme a été évincé des rangs des révolutionnaires, sous la direction clairvoyante du camarade Kim Il Sung, et tous les rangs se sont fermement regroupés autour du Leader. L’unité et la cohésion indéfectibles des rangs des révolutionnaires rayonnant autour du grand camarade Kim Il Sung relèvent des précieuses traditions du mouvement communiste coréen, établies par la lutte sanglante menée pour façonner les destins de la patrie et du peuple. Cependant, profitant de la confusion qui régnait après la Libération, les fractionnistes dégénérés en renégats ou en mercantis se sont faufilés dans les rangs des communistes où ils se sont acharnés, avec perfidie, à détruire l’unité et la cohésion du Parti. Afin de réaliser leurs desseins, ils n’ont pas hésité à se mettre de connivence avec les impérialistes.
Aucun parti de la classe ouvrière ne peut défendre son unité de pensée et de volonté ou subsister en tant qu’organisation intègre en tolérant le fractionnisme. Dans sa lutte pour réaliser l’unité, notre Parti a concentré son feu contre le fractionnisme, legs néfaste de notre histoire, se débarrassant de tous les éléments antiparti et parvenant, ainsi, à la grande unité du mouvement communiste coréen.
La lutte pour l’unité et la cohésion du Parti n’a pas pu prendre fin, bien que le fractionnisme légué par l’histoire ait été vaincu. Après s’être débarrassé des fractionnistes, notre Parti n’a cessé de lutter, mais cette fois contre les révisionnistes antiparti, portant à un nouveau stade, encore supérieur, sa lutte historique pour l’unité.
La grandeur et l’invincibilité de l’unité et de la cohésion de notre Parti viennent de ce qu’elles se sont développées autour du camarade Kim Il Sung et qu’ainsi elles reposent sur la fidélité absolue de tous les membres à la fois au Parti et au Leader. En effet, l’unité et la cohésion d’un parti se réalisent autour du leader. La solidité de ces attributs dépend de la manière dont tous les membres du parti sont unis autour du leader. Dans le cas de notre Parti, l’unité et la cohésion sont basées sur le respect infini et la confiance absolue que tous ses membres éprouvent pour lui et pour le Leader. Elles reposent sur la foi et le sens des obligations morales révolutionnaires sans faille de ceux qui sont déterminés à défendre le Parti et le Leader sur les plans politique et idéologique, même au prix de leur vie, et qui n’hésitent pas à se sacrifier pour eux.
La grandeur et l’invincibilité de l’unité et de la cohésion de notre Parti résident précisément dans le fait qu’elles concernent la pensée et la volonté de ses membres. Ce qui importe pour l’unité et la cohésion d’un parti, c’est d’arriver à imposer une unité de pensée et de volonté. Seule une unité de pensée et de volonté basée sur l’identité idéologique des individus est valable; une union mécanique ne serait pas infaillible. Telles sont justement les idées révolutionnaires du leader, fondateur du parti, qui réalisent cette identité idéologique du parti. Ce sont elles qui sont le fondement de l’unité et de la cohésion du parti de la classe ouvrière, celles-ci reposant sur sa communauté de pensée et de volonté. Notre Parti est l’expression de l’unité de pensée et de volonté des communistes qui ont embrassé les idées du Juche comme conception de l’univers.
Notre Parti s’est rendu puissant par l’unité et la cohésion indestructibles qu’il a réalisées autour de son grand Leader, le camarade Kim Il Sung, et sur la base des idées du Juche.
Notre Parti est un parti fort comme l’acier, caractérisé par un esprit d’organisation poussé et une discipline rigoureuse.
L’esprit d’organisation et la discipline révolutionnaires sont vitaux pour le parti, organisation suprême de la classe ouvrière, arme au service de la lutte des classes, de la révolution et du développement du pays. C’est seulement si un esprit d’organisation développé et une discipline de fer règnent au sein du parti que celui-ci sera authentiquement révolutionnaire et militera pour conduire la lutte révolutionnaire jusqu’à la victoire en surmontant toutes les difficultés et toutes les épreuves qui lui barreront la route. Il y a ici un enseignement historique: si le libéralisme et l’indiscipline règnent, le parti ne peut échapper à la ruine.
L’esprit d’organisation et la discipline inébranlables qui règnent dans notre Parti le rendent invincible. Or, si cet esprit d’organisation et cette discipline sont devenus si puissants et infaillibles, c’est qu’ils reposent sur la fidélité absolue des membres au Parti et au Leader, ainsi que sur leur haut niveau de conscience politique.
L’établissement d’un mode de vie révolutionnaire pour les membres du parti, la régularisation et le contrôle de leur participation à la vie du parti vont raffermir cet esprit et cette discipline. Chez nous, l’expérience montre clairement que la réglementation et le contrôle de la participation des membres à la vie du parti, et la plus stricte obéissance au règlement interne et aux ordres du parti sont un moyen efficace pour faire de ses membres des révolutionnaires affermis ayant un grand esprit d’organisation et de discipline et pour développer et renforcer ainsi le parti même en en faisant un parti révolutionnaire d’une grande combativité. A travers la lutte pour réglementer et contrôler leur participation à la vie du Parti, ses membres se sont fait une conception plus juste de leur organisation et se sont habitués à travailler et à vivre en ne comptant que sur elle: ce fut là une victoire sans prix dans l’édification de notre Parti.
Notre Parti est un parti invincible, uni par les liens du sang aux masses populaires.
Le parti lutte pour défendre les intérêts des masses populaires, et la classe ouvrière en premier lieu. Il organise les masses et les mobilise pour mener la révolution. Il est donc particulièrement important, pour l’édification du parti de la classe ouvrière, d’établir des liens du sang avec les larges masses et de les pénétrer à tous les niveaux. Seul un parti qui sait s’enraciner profondément dans les masses, organiser et mobiliser celles-ci et bénéficier de leur soutien et de leur confiance pourra acquérir, ainsi, la force invincible qu’il lui faut pour s’acquitter de sa mission d’état-major de la révolution et de dirigeant politique du peuple. La question des liens établis entre un parti et les masses est d’autant plus importante pour le parti au pouvoir, et la prise du pouvoir par le parti ne suffit pas à la résoudre. Même le parti au pouvoir deviendra impuissant, ou il pourra même mettre en péril jusqu’à son existence s’il s’éloigne des masses et perd leur soutien et leur confiance.
Aussi, dès le début de ses activités révolutionnaires, le camarade Kim Il Sung, grand Leader, avait-il considéré la question des liens entre le parti et les masses comme fondamentale au destin de l’organisation révolutionnaire. Depuis longtemps, il a toujours cherché à se mêler aux masses populaires, à partager le même sort qu’elles, à se fier à elles et à donner une impulsion à la révolution et au développement du pays en donnant libre cours à leur force et à leur intelligence.
Notre Parti a veillé à ce que ses cadres et ses autres membres raffermissent leur esprit de parti et leur attachement à la classe ouvrière et au peuple, servent fidèlement ce dernier et appliquent à la lettre la politique à l’égard des masses dans toutes leurs activités, resserrant sans cesse ses liens avec le peuple. Notre Parti adhère fermement au principe de classe et l’applique dans son travail auprès des masses; il a, d’une part, consolidé sa position de classe et, d’autre part, éduqué les masses, les intégrant avec hardiesse dans son œuvre, de manière à les unir étroitement autour de lui.
Aujourd’hui que les liens du sang sont établis entre les masses et le Parti, celui-ci bénéficie du soutien et de la confiance absolus de toutes les couches sociales, et notre peuple lui confie entièrement son destin, entrant sans vaciller sur le chemin de lutte que le Parti lui indique. Etant si étroitement uni aux masses, notre Parti est invincible: aucune puissance ne pourra jamais vaincre ces liens du sang entre le Parti et les masses.
Notre Parti a établi un système de travail irréprochable concernant l’homme, et il a employé, à tous les niveaux, des méthodes révolutionnaires et un style populaire de travail.
Toutes les activités du parti, organisation politique représentant la classe ouvrière en lutte pour les intérêts des masses, ont rapport à l’homme. Le parti amène l’homme à agir en toute conscience pour transformer la société et la nature et pour promouvoir la révolution et le développement du pays.
L’idée du camarade Kim Il Sung, grand Leader, de faire agir le parti essentiellement sur l’homme est remarquable, car elle souligne le principe fondamental des activités du parti, basé sur les idées du Juche. C’est seulement en axant son travail sur l’homme que le parti pourra éviter d’entrer dans le cercle vicieux du travail administratif et professionnel, conserver son caractère d’organisation politique et remplir comme il faut ses fonctions et son rôle militants.
Notre Parti s’est opposé à la tendance qui veut faire de son travail une routine administrative et professionnelle, tendance facile à suivre par un parti au pouvoir, et il a strictement adhéré à l’orientation qu’il s’était fixée, à savoir se concentrer sur l’homme dans l’accomplissement de son travail.
Instaurer des méthodes révolutionnaires et un style populaire de travail, tel est le problème important et sérieux posé au parti de la classe ouvrière face à sa tâche de développement du pays.
En effet, il faut souligner qu’un parti, une fois au pouvoir, risque facilement de manifester une tendance à la bureaucratie, de donner des ordres et de lancer des directives pour abuser de son pouvoir. La mentalité bureaucratique peut se révéler plus nettement chez les cadres de la nouvelle génération, qui ont eu une jeunesse tranquille et ne connaissent pas les vicissitudes de la révolution.
En essence, la bureaucratie est un moyen de domination despotique auquel la classe dominante recourt dans une société d’exploitation. Elle va donc directement à l’encontre de l’esprit du parti de la classe ouvrière. Ainsi, si les cadres, au lieu d’acquérir des méthodes révolutionnaires et un style populaire de travail, s’enlisent dans la bureaucratie, la politique du parti, aussi juste et exacte soit-elle, ne pourra être appliquée comme il faut, ce qui aura pour conséquence grave d’éloigner le parti des masses et, en définitive, d’éteindre l’ardeur révolutionnaire et le zèle créateur de ces dernières.
Dès sa prise du pouvoir, notre Parti a défini l’un des problèmes fondamentaux relatifs à son édification comme étant l’amélioration de ses méthodes et de son style de travail, et il n’a cessé depuis d’y attacher l’importance requise.
L’orientation fondamentale à laquelle notre Parti s’en tient en ce qui concerne l’amélioration des méthodes et du style de travail consiste à propager, dans ses rangs, les méthodes de travail des partisans antijaponais. Ces méthodes, conçues par le camarade Kim Il Sung, grand Leader, au cours de la période de la dure Lutte révolutionnaire antijaponaise, sont des méthodes authentiquement communistes. Perpétuer et développer ces méthodes révolutionnaires et ce style populaire de travail compatibles avec une société vraiment socialiste et communiste, telle est la voie authentique à suivre pour mettre un terme à la bureaucratie, à l’exercice du pouvoir absolu ainsi qu’à tous les autres méthodes et style de travail erronés légués par l’ancienne société.
Les méthodes de travail des partisans antijaponais, méthodes de travail traditionnelles de notre Parti, ont été matérialisées et développées par les grands esprit et méthode de Chongsanri, qui les ont conformées aux nouvelles conditions historiques créées par l’édification du socialisme. En un mot, la méthode de Chongsanri consiste à s’appuyer sur la force des masses. Elle est révolutionnaire en ce qu’elle réclame que l’on se mêle aux masses, partageant leurs joies et leurs peines, et que l’on fasse valoir leur conscience ardente et leur esprit d’initiative afin d’accomplir, dans la perfection, les tâches assignées. Par l’expression de l’esprit de Chongsanri et l’application de la méthode de Chongsanri, le travail de notre Parti a été totalement converti en travail axé sur l’homme, et un changement radical s’est opéré au niveau des méthodes et du style de travail.
L’amélioration des méthodes et du style de travail du Parti prend du temps et nécessite une grande persévérance et beaucoup d’opiniâtreté, car l’introduction de nouvelles méthodes vise à débarrasser les cadres des idées périmées.
Notre Parti a pu appliquer les méthodes des partisans antijaponais dans l’ensemble de son œuvre et renouveler son style de travail, parce que, s’étant fixé comme l’une de ses tâches majeures le perfectionnement de ses méthodes et de son style de travail, il a soutenu une lutte acharnée pour adapter ceux-ci aux exigences nouvelles du développement de la révolution, ce à tous les niveaux. La passion révolutionnaire règne dans tout le Parti; tout le travail s’effectue avec dynamisme; les liens avec les masses sont devenus indestructibles.
Notre Parti s’est transformé en parti révolutionnaire et progresse en étroite union avec les masses, dans la conscience desquelles il s’est fortement enraciné pour devenir un parti de combat fort de leur fidèle soutien. Tel est le grand exploit dont peut se vanter notre Parti, parti révolutionnaire acquis aux idées du Juche.
En vérité, notre Parti est un parti révolutionnaire de type nouveau qui s’est couvert de gloire; imprégné des idées du Juche, il est construit et dirigé selon ces idées, son système idéologique unique étant fermement établi dans toutes ses organisations pour que celles-ci ne forment qu’un seul bloc, appliqué entièrement à l’accomplissement de l’œuvre révolutionnaire du Juche par le biais du développement du rôle des masses populaires avec lesquelles il est lié par le sang.
Renforcer et développer toujours davantage notre Parti — parti révolutionnaire de type nouveau — est une garantie certaine de la réussite de notre œuvre révolutionnaire, en dépit de toutes les mauvaises conjonctures.
Aujourd’hui, notre Parti a la lourde tâche révolutionnaire d’accélérer la transformation de toute la société par les idées du Juche et de réaliser la réunification de la patrie. Nous ne devons pas manquer de réunifier la patrie et de parachever notre œuvre révolutionnaire, quelles que soient les difficultés à l’avancement de la révolution. Pour y parvenir, nous devons continuer à renforcer notre Parti et mettre encore plus en avant son rôle dirigeant.
Le parti est l’arme pour mener la révolution et assurer le développement du pays; il est le guide de la société socialiste et communiste. S’il n’est pas renforcé de manière à pouvoir remplir un rôle dirigeant encore plus grand et assumer des fonctions encore plus importantes, il ne sera pas possible de mener à bien la révolution et le développement du pays ni de conduire avec succès la société socialiste, puis la société communiste. Ces sociétés étant hautement organisées et n’admettant pas l’anarc
Même après l’avènement du communisme, la lutte continuera pour que toutes choses anciennes deviennent nouvelles, ce, dans tous les domaines de la vie sociale, et la société se développera sans cesse au cours de cette lutte. Sans la direction du guide qu’est le parti, il ne sera pas possible de mener à bien la formation des hommes, ni d’améliorer les rapports sociaux, ni de dompter efficacement la nature, tout en maintenant la société à un stade dynamique de développement continuel.
Tant que le capitalisme et l’impérialisme subsisteront sur la face du globe, le danger d’une agression étrangère et la résistance, dans le pays, des éléments en ligue avec l’ennemi ne pourront être évités, même si le communisme règne déjà dans un pays ou dans plusieurs régions du monde. Seule la direction du guide, c’est-à-dire du parti, permettra de déjouer les manœuvres ennemies cherchant à porter atteinte aux intérêts des masses populaires et de défendre efficacement la souveraineté de l’homme et son existence créative.
Nous devons édifier le Parti avec prévoyance en tenant compte de la position et du rôle qui lui reviennent dans la réalisation de la cause socialiste et communiste. Cela n’est possible que grâce à la transformation du Parti tout entier par les idées du Juche. Seule une telle transformation nous permettra de dompter la nature, de mettre l’homme et la société au diapason des exigences dictées par les idées du Juche, puis de construire et de conduire efficacement une véritable société communiste, totalement dans l’esprit du Juche.
Dès sa fondation, notre Parti, qui s’était fixé les idées du Juche comme idéologie directrice, a consciencieusement veillé à la transformation de ses membres par ces idées; l’histoire de l’édification de notre Parti est caractérisée par ce travail intérieur de transformation. Le travail de transformation de tous ses membres qu’effectue le Parti est la continuation, à une étape supérieure, de la lutte historique qu’il a menée pour réaliser les idées du Juche.
Essentiellement, cette transformation intégrale du Parti est appelée à être le résultat d’un effort de renforcement et de développement internes dans la perspective d’être pour toujours le Parti du camarade Kim Il Sung.
Ceci signifie que notre Parti doit toujours préserver, de génération en génération, l’image du grand camarade Kim Il Sung comme leader idéal et appliquer, jusqu’à la fin des temps, les idées et les lignes qu’il a lui-même élaborées.
Le bien-aimé camarade Kim Il Sung est le plus grand Leader que notre nation ait jamais connu dans son histoire plusieurs fois millénaire; il est et demeurera toujours le maître et le père de notre Parti et de notre peuple.
Tenir toujours en haute estime le camarade Kim Il Sung, grand Leader, est le devoir sublime des communistes coréens rendu possible par la foi révolutionnaire fervente qui les anime.
En effet, les communistes coréens ont la conviction révolutionnaire qu’ils vaincront toute difficulté et obtiendront inéluctablement la victoire s’ils se reposent fidèlement sur les directives du grand camarade Kim Il Sung. C’est une conviction profonde que notre peuple a acquise par son expérience directe de plus d’un demi-siècle de lutte pleine d’épreuves depuis qu’il s’est frayé un chemin nouveau par la révolution, sous la direction de son bien-aimé camarade Kim Il Sung.
A l’aube de la révolution, les communistes coréens avaient déjà parcouru une longue route jalonnée de combats et de victoires, en venant à bout de toutes les tribulations, convaincus que le chemin pénible de la révolution ne serait aplani que sous la très haute tutelle du grand camarade Kim Il Sung; ils lui avaient entièrement confié leur destin, et ils avaient milité, chaque instant de leur vie, guidés par ce seul sentiment de fidélité envers lui.
Les communistes et le peuple coréens dans leur ensemble resteront à jamais fidèles au camarade Kim Il Sung, car leur foi révolutionnaire est immuable.
Nous devons cependant veiller à ce que tous les membres du Parti et autres travailleurs ainsi que tous ceux des générations futures l’honorent également, à l’instar des combattants révolutionnaires antijaponais, et suivent, dans le dévouement absolu, le chemin tracé par le Parti et le Leader, quelque difficiles que soient les circonstances.
Notre Parti a été fondé et aguerri par le camarade Kim Il Sung, et les communistes coréens sont des combattants révolutionnaires qu’il a formés personnellement; nous autres communistes sommes dans l’obligation morale de tenir toujours en haute estime notre Leader et éducateur.
A l’avenir aussi, nous devons renforcer et développer sans cesse notre Parti et en faire un parti révolutionnaire indéfiniment dépendant du grand camarade Kim Il Sung qu’il aimera et honorera comme maître, parti militant qui fondera sa pensée et sa volonté sur celles du Leader.
Telle est l’attitude que nous devons adopter fermement et qui, pour l’essentiel, conditionne l’édification de notre Parti.
Nous devons avant toute autre chose continuer à ancrer encore plus fortement l’idéologie unique que nous avons choisie dans les esprits au sein du Parti.
C’est un effort poursuivi qui doit durer aussi longtemps que le Parti existera et qu’il sera en activité.
Actuellement notre Parti est entré dans une nouvelle phase de son développement. Notre révolution se prolonge et s’avère difficile; des générations se succèdent dans nos rangs, dans les rangs des révolutionnaires. Le contexte intérieur et extérieur de notre révolution est tendu et complexe. La réalité exige qu’on attache une plus grande importance à l’endoctrinement des membres du Parti conformément à l’idéologie unique.
L’essentiel dans ce travail est de faire de tous les membres du Parti et des autres travailleurs de fervents combattants révolutionnaires, fidèles au Parti et au Leader.
Tout dans l’édification et le travail du Parti se ramène donc à la fidélité au Parti et au Leader. C’est notre credo. Aujourd’hui, notre Parti veut que ses membres et les autres travailleurs suivent l’exemple de fidélité donné par les jeunes communistes et par les partisans antijaponais durant la Lutte révolutionnaire antijaponaise, pour qu’ils restent infiniment dévoués au Parti et au Leader. A une époque des plus sombres où notre peuple gémissait sous la tyrannie des impérialistes japonais, ces communistes et ces partisans étaient dévoués au grand camarade Kim Il Sung, animés de la conviction révolutionnaire que c’est seulement sous sa direction qu’ils réussiraient à façonner un destin pour leur nation et patrie et conduiraient la révolution à la victoire. Les organisations du Parti doivent ainsi axer leur travail sur la formation des cadres et de tous les autres membres du Parti afin qu’ils suivent le Parti et le Leader avec une loyauté sans tache, à l’instar des combattants révolutionnaires antijaponais.
Nous devons préserver fermement nos traditions et les perpétuer dans toute leur pureté.
Les traditions de notre Parti dérivent des idées sur lesquelles le grand camarade Kim Il Sung a fondé ses théories, ses exploits révolutionnaires, ses expériences du combat et ses méthodes de travail. Etablies au cours d’une longue lutte d’une gravité et d’une complexité sans pareilles, leur valeur n’a pas de prix, et elles vivront aussi longtemps que la terre tournera pour le renforcement et le développement de notre Parti, pour le triomphe de notre cause révolutionnaire. C’est en faisant vivre ses traditions que notre Parti a pu se raffermir et se développer sur ses solides bases organisationnelles et idéologiques et poursuivre victorieusement sa marche sur la route épineuse de l’histoire, en dépit des multiples difficultés et obstacles.
L’avenir de notre Parti dépend donc aussi de la façon dont il saura préserver et continuer ces grandes traditions.
Nous devons veiller à ce que non seulement la génération présente, mais aussi les générations futures maintiennent les idées et les théories du camarade Kim Il Sung, grand Leader, comme guide permanent du Parti; qu’elles défendent avec fermeté ses mérites révolutionnaires, ses expériences du combat, ses méthodes révolutionnaires et son style populaire de travail; enfin, qu’elles continuent et achèvent brillamment notre œuvre révolutionnaire.
Sauvegarder et renforcer sans cesse l’unité, la cohésion et la pureté du Parti est un devoir impérieux, dont l’accomplissement déterminera le destin du Parti et de la révolution. Chaque génération doit préserver et raffermir la grande unité et la grande cohésion de notre Parti.
Sous la direction clairvoyante du camarade Kim Il Sung, grand Leader, et au travers d’une lutte de longue baleine, notre Parti a réalisé son unité et sa cohésion, qui sont des plus solides aujourd’hui, développant ainsi la plus grande vitalité organisationnelle jamais vue dans l’histoire du mouvement communiste. Il est tout à fait naturel, donc, que nous en concevions de la fierté et de la dignité.
Néanmoins, nous ne devons pas nous contenter des succès déjà obtenus dans la lutte pour l’unité et la cohésion du Parti. Notre révolution n’est pas encore terminée, et nous devons soutenir l’âpre et incessant combat. Tant que l’impérialisme et l’opportunisme subsisteront et que la lutte des classes continuera, il nous faudra renforcer l’unité et la cohésion du Parti.
Les organisations du Parti doivent veiller à ce que tous les membres, et principalement les cadres, se munissent des armes offertes par l’expérience acquise au cours de la lutte menée contre les fractionnistes, afin qu’ils soient toujours en mesure de mener, dans l’esprit de parti et animés d’une haute conscience de classe, un combat intransigeant contre tous les éléments malsains dangereux pour l’unité et la cohésion du Parti: partisans du fractionnisme, du népotisme, du régionalisme, etc. Chaque génération devra défendre l’unité et la cohésion du Parti et des rangs des révolutionnaires et se tenir, en bloc, autour du Leader et dans le même esprit: celui du Juche. Il faut instaurer une discipline de fer pour que tous les membres du Parti agissent comme un seul homme, sous la main directrice du Comité central du Parti.
Il faut former tous les membres du Parti de manière à faire d’eux de fervents révolutionnaires communistes de type Juche.
Ceux-ci sont nos combattants d’avant-garde chargés de prendre la responsabilité pour l’achèvement de notre œuvre révolutionnaire et pour le triomphe final et définitif de la cause du socialisme, puis du communisme en Corée. C’est pourquoi, il faut renforcer leur militantisme.
Ceci s’avère d’autant plus important qu’à l’heure actuelle la nouvelle génération prend la relève. La succession dans les différentes organisations du Parti n’aura lieu sur une base solide que si le militantisme des membres est renforcé, car le Parti admet sans cesse de jeunes éléments qui manquent de formation.
Les organisations du Parti doivent, donc, augmenter le militantisme de leurs membres et raffermir, de façon ininterrompue, l’esprit de parti des cadres et des autres adhérents, en tirant efficacement profit du nouveau système de la vie militante établi dans tout le Parti.
Nous devons nous employer continuellement à améliorer les méthodes et le style de travail du Parti et à généraliser ainsi, à tous les échelons, les méthodes rigoureuses de travail instaurées par le Leader.
De même qu’aucune autre pensée que celle du camarade
Kim Il Sung, grand Leader, ne peut avoir droit de cité dans notre Parti qui a été fondé et fortifié par lui, il ne peut exister, pour le Parti, aucune autre méthode ni aucun autre style de travail que ceux qui ont été conçus par le Leader. Toutefois, certaines méthodes caduques et un style de travail périmé subsistent encore au sein du Parti et portent atteinte aux activités de ce dernier.
A moins d’éliminer ces méthodes et ce style désuets de travail, le Parti perdra peu à peu le soutien et la confiance des masses populaires; il s’en éloignera et connaîtra finalement des vicissitudes dont il aura du mal à s’extirper. Nous devons donc complètement éliminer ces handicaps, profondément conscients que nous sommes du fait que l’amélioration des méthodes et du style de travail constitue, pour le Parti, une priorité à laquelle sont liés les destins du Parti et de la révolution.
Afin d’améliorer les méthodes et le style de travail du Parti, ses permanents doivent considérer les masses populaires d’un point de vue révolutionnaire et acquérir les qualités du peuple; ils doivent rester les défenseurs absolus des intérêts de la classe ouvrière et des masses populaires et les serviteurs dévoués du peuple. Ils doivent considérer leurs subalternes et les masses comme d’authentiques compagnons de lutte révolutionnaire, les aimer véritablement, partager leurs joies et leurs souffrances et leur consacrer tout, loyalement.
Pour améliorer les méthodes et le style de travail du Parti, il est indispensable d’enseigner la théorie et la méthodologie s’inspirant des idées du Juche en ce qui concerne le travail du Parti. Celles-ci sont originales en ce qu’elles matérialisent ces idées qui accordent à l’homme la place centrale dans l’univers et lui assujettissent toutes choses. En effet, c’est en assimilant parfaitement cette vision de l’univers que le Parti pourra agir efficacement sur l’homme et résoudre, avec habileté, tous les problèmes relatifs à l’éducation, à l’endoctrinement, à l’organisation et à la mobilisation des masses.
Nous voulons poursuivre une lutte opiniâtre pour en finir avec les anciennes méthodes de travail et garder notre conscience éveillée en ce qui concerne le droit qui incombe au parti de la classe ouvrière de diriger la révolution: le parti perdra ce droit s’il ne se débarrasse pas de l’esprit bureaucratique et des méthodes purement administratives. Nous ferons ainsi de notre Parti le protecteur véritable de la classe ouvrière et des masses populaires, auxquelles il demeurera infiniment fidèle, et le porte-drapeau de ces dernières, qui, ne faisant qu’un avec elles, impulsera énergiquement le mouvement révolutionnaire et le développement du pays, à la tête desquels il se tient.
Les succès déjà remportés en matière d’édification du Parti garantissent un avenir brillant de celui-ci et la victoire de notre révolution.
Aujourd’hui, de belles perspectives s’ouvrent à notre Parti, et notre lutte révolutionnaire est des plus exaltantes. Nous poursuivons énergiquement la lutte vers de nouvelles victoires, sans nous laisser griser par celles qui nous ont déjà couronnés vainqueurs d’avance. Frayer le chemin de la révolution par la lutte, tel est le style révolutionnaire traditionnel de notre Parti. Si nous suivons sans fléchir le chemin de la révolution déclenchée sur le mont Paektu, nous achèverons brillamment l’œuvre dans laquelle nous nous sommes engagés, en nous inspirant des idées du Juche: la cause du socialisme et du communisme.
La victoire et la gloire reviendront toujours à notre Parti et à notre peuple qui luttent pour achever cette œuvre révolutionnaire sous la sage direction du camarade Kim Il Sung, grand Leader.