Insérez les mots-clés Lettre interdit

    Vers la fin d’octobre 1990, le grand Dirigeant Kim Jong Il passait des jours intenses à inspecter une région.

    C’était le matin du 25 octobre. Le Dirigeant a fait lire aux cadres à tour de rôle le manuscrit qu’il avait écrit en passant la nuit blanche. Pendant que les cadres lisent le manuscrit, le Dirigeant est sorti au dehors peut-être pour prendre l’air un moment.

    Les cadres, assis devant la table longue, ont commencé à lire le manuscrit à tour de rôle, en passant chacun à son voisin la page lue.

    Mais en lisant le titre de la première page, ils ont écarquillé les yeux sans s’en apercevoir : rien qu’à voir le litre, ils pouvaient deviner d’un coup la profondeur du problème philosophique du sujet qu’il avait traité. Au cours de ses tournées d’inspection surchargées, il a rédigé telle œuvre en quelques heures de la nuit.

    Les cadres, plongés dans l’étonnement dès la première page, ont lu la page chacun à son tour, et ils étaient en extase insensiblement.

    Dans le manuscrit dont chacune des phrases est comme perle était tirée au clair, de façon logique et raisonnable, l’injustice de l’opinion de certains hommes de sciences sociales qui essaient d’interpréter la philosophie Juche en la liant avec le matérialisme dialectique, et l’originalité de la philosophie Juche y était profondément attestée, de façon scientifique et théorique.

    Y était analysé et critiqué profondément le paradoxe irrationnel de ceux qui cherchent à considérer les caractéristiques essentielles de l’homme définies par la philosophie Juche du point de vue évolutif et biologique. Et puis y étaient données les réponses claires aux problèmes fondamentaux posés par les trois transformations de l’édification d’une nouvelle société, soit la transformation de l’homme, la transformation de la société et celle de la nature. Le manuscrit était vraiment un chef-d’œuvre.

    Et dire qu’il a achevé d’écrire un tel chef-d’œuvre en un temps si court, fait difficile à croire. Un cadre lui a demandé sans se gêner comment il a pu écrire rapidement une œuvre si féconde alors qu’il était très occupé sur place.

    Le Général lui a répondu :

    Pas besoin de trouver bizarre ma rédaction rapide. Je n’ai pas le temps d’écrire, alors que j’ai tas de choses à écrire. Et j’ai trouvé un moyen comme un homme assoiffé qui s’affole pour creuser un puits. C’est d’écrire dans mon esprit tout en travaillant.

    Je réfléchis toujours en travaillant. Dès que s’impose un problème attendant une réponse réelle, j’écris dans ma mémoire en m’occupant de mes affaires. Je profite des moindres répits pour rédiger, écrire des phrases en prenant le repas, nouer le fil des idées en faisant le chemin, formuler des problèmes dans la voiture et dérouler le contenu en discutant des affaires. Je garde dans ma mémoire ce que j’ai écrit ainsi dans mon esprit. Pendant le temps que je passe à écrire dans mon bureau, je transcris sur la feuille de papier ce que j’ai gardé ainsi dans ma mémoire. Pour ainsi dire, c’est le temps de la transcription. …

    Les cadres qui avaient compris enfin le secret de sa rédaction rapide étaient saisis d’admiration pour la compétence extraordinaire du Général.

    C’était l’œuvre célèbre Pour une idée et une connaissance correctes de la philosophie Juche que le Général Kim Jong Il avait rédigée alors rapidement lord de sa tournée d’inspection.