Insérez les mots-clés Lettre interdit

Un jour du début de l’hiver en 1936, le tojong Pak In Jin du chondoïsme est venu au camp secret pour rencontrer Kim Il Sung en lutte armée antijaponaise.
En pleine conversation, Kim Il Sung s’est aperçu qu’il était l’heure de célébrer l’office à l’eau claire et a fait apporter par son ordonnance un bol d’eau claire en disant à son interlocuteur que c’était l’heure de prière.
Impressionné par ses personnalités et sa générosité hors du commun, Pak In Jin a posé une question à brûle-pourpoint : Avez-vous un être quelconque auquel vous rendez un véritable culte comme nous vénérons le Ciel ? Si vous en avez un, quel est cet être sacré ?
Kim Il Sung lui a répondu comme ce qui suit : ... Bien sûr, j’en ai un, que j’adore comme on adore Dieu. C’est le peuple. Ce peuple, je le considère comme le Ciel, je me dévoue à lui comme on le ferait pour Dieu. C’est justement le peuple qui est mon Dieu. Il n’y a pas au monde d’être plus savant, plus sage et plus puissant que le peuple. Aussi me suis-je fait une devise pour toute ma vie de considérer que “le peuple est mon dieu”...
Considérer le peuple comme sa providence et déifier le peuple, voilà le credo de toute vie du Président Kim Il Sung.