An Sun Hwa
La combattante antijaponaise An Sun Hwa a consacré tous ses enfants à la révolution au cours de la guerre antijaponaise. Un jour du printemps 1938, elle a été arrêtée par une « troupe punitive » ennemie qui s’était ruée sur le camp secret. Par la torture cruelle de l’ennemi, elle a souffert le martyre, mais elle n’a pas renié sa foi de révolutionnaire.
L’ennemi a tenté de la prendre par la douceur en lui disant : « On regrette que tu verses ton sang et sacrifies ta belle jeunesse à un combat sans issue. » et en lui présentant le document de reddition. Mais, en vain, aucune ruse n’a pu la faire retourner.
Les tortionnaires l’ont battue à coup de pied en l’écrasant sous leurs bottes, puis lui ont arraché les cheveux. Mais elle a résisté toujours en criant : « Brutes ! Cochons ! ». Ils se sont alors avisés de lui enfoncer des pieux de chêne dans la poitrine et le ventre en disant que les balles étaient trop précieuses pour l’achever. Mais, elle a trouvé toujours son mot à dire, elle n’a rien abdiqué. Au moment où les pieux s’enfonçaient dans son corps, elle a ramassé ses dernières forces et a crié : « Vive la révolution coréenne ! Vive l’émancipation des femmes ! »
Sa fermeté révolutionnaire est gravée de façon indélébile dans l’histoire de la révolution antijaponaise du peuple coréen.