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Il faut apprécier de façon critique et créatrice les expériences étrangères

Il faut apprécier de façon critique et créatrice les expériences étrangères si l’on veut accomplir la lutte révolutionnaire conformément aux réalités de son pays.
Le Dirigeant Kim Jong Il a dit :
« Pour accomplir la révolution et développer le pays, il est important d’apprécier de façon critique et créatrice les expériences étrangères. »
Toute expérience étrangère est le reflet des conditions socio-historiques et des particularités nationales du pays dont elle est l’origine. Elle comporte certains éléments nécessaires et utiles à un autre pays et certains autres qui ne le sont pas, des éléments qui s’adaptent aux réalités de ce pays en question et d’autres qui ne s’y adaptent pas. Il ne faut en retenir et adopter que ce qui est utile à son propre pays. Même dans le cas où l’on ferait une chose, il faudrait éviter d’imiter telle quelle l’expérience étrangère, mais plutôt reconnaître qu’il faut faire un bond pour la dépasser. Si on se contente d’imiter l’expérience étrangère, on sera toujours à la remorque des autres.
Il est erroné de chercher à copier inconsidérément ce qui vient de l’étranger, et il est tout aussi incorrect de se refuser à étudier soigneusement les expériences étrangères valables. La question est de savoir quelle attitude avoir vis-à-vis des expériences étrangères. Il faut s’opposer à l’attitude dogmatique qui consiste à admirer béatement ce qui se fait dans les autres pays par renoncement à toute créativité, et à tout ingurgiter, même ce qui ne s’adapte pas à la réalité concrète de son pays. Cette attitude empêche d’élaborer une ligne et une politique justes, conformes aux exigences du développement de la révolution dans son pays et aux aspirations de son peuple et, en dernière instance, de mener à bonne fin la révolution et le développement du pays.
Tout en admettant la nécessité de tenir compte des expériences étrangères, il faut néanmoins autant que possible privilégier ses propres expériences. Il faut savoir mesurer ce qui est d’autrui avec le sien au lieu de mesurer le sien avec ce qui vient de l’étranger.